● Charles JONNART -- (Fléchin 1857 -- 1927) ●
Homme politique français. Membre de l´Académie française (élu en 1923)
L.A.S - Alger, 22 mars 190?
1p in-8 (13x21cm env.)
Entête : " Cabinet du Gouverneur Général de l'Algérie"
" M. Varnier (?)
Je voudrais avoir d'ici à la fin de la semaine prochaine une petite note me faisant connaitre :
1° les régions (?) eu lieu des incendies de forêts et les causes présumées de ces incendies
2° les (?) des gardes généraux (.............) l'état de leurs services et leurs chances d'avancement "
Bel état de conservation (2/3 traces de petits trous d'aiguilles)
Envoi soigné
Information complémentaire sur le signataire de ce document :
Issu d’une famille bourgeoise du Nord, Charles Jonnart fait ses études à Saint-Omer, puis à la faculté de droit de Paris. Séduit par l’Algérie qu’il avait visité jeune homme, il est nommé par Gambetta au cabinet du gouverneur général de l’Algérie en 1881. En 1884, il est nommé directeur du service de l'Algérie au ministère de l'Intérieur.
Entamant une carrière politique aux côtés des libéraux, il est élu en 1886 conseiller général de Saint-Omer, puis en 1889, député du Pas-de-Calais. Ré-élu en 1893, il se distingue à la Chambre par ses fréquentes interventions sur les questions coloniales touchant notamment à l’organisation de l’Algérie.
Le 19 octobre 1891, il épouse à Lyon (2e arrondissement) Joséphine Marie Aynard, fille du député Édouard Aynard, et de Rose Pauline de Montgolfier, en présence notamment d'Alexandre Ribot, ministre des affaires étrangères, et de Léon Say, ancien ministre des finances.
Choisi en 1893 par Jean Casimir-Perier pour occuper le poste de ministre des Travaux publics, il est élu en 1894 sénateur du Pas-de-Calais. La même année, un accident de voiture l'oblige à cesser son ministère.
En 1900, il retourne en Algérie, où il est nommé gouverneur général par Waldeck-Rousseau, fonction dont il démissionne en1901 pour raisons de santé. De retour à Alger en 1903, il contribue à accélérer la carrière du futur maréchal Lyautey. Celui-ci, qui n’était encore que colonel, est promu général et se voit confier par Jonnart l’exécution de la politique algéro-marocaine.
Revenu en métropole pour siéger de nouveau au parlement en 1911, Charles Jonnart est nommé ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Briand à la veille de la guerre. Pendant la Première Guerre mondiale, il est rapporteur de la commission des Affaires étrangères du Sénat. Il est brièvement ministre du Blocus au sein du gouvernement Clemenceau, puis les puissances alliées le choisissent comme mandataire auprès du roi Constantin Ier de Grèce pour le contraindre à abdiquer.
Après la guerre, il devient président du Parti républicain démocratique en 1920, puis il est nommé ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, avec la mission délicate de renouer les relations diplomatiques avec le Vatican.
Il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1918 et membre de l'Académie française en 1923, au siège jusqu'alors occupé par Paul Deschanel, contre qui il avait en vain brigué la présidence de la République en 1920.
Hommages
Plusieurs communes du Pas-de-Calais ont baptisé une rue du nom de Charles Jonnart : Saint-Omer, où il a fait ses études, Fléchin, où il est né, Fauquembergues, dont il fut conseiller général, Quelmes.
Principales publications
Exposé de la situation générale de l'Algérie : 1906, Alger, Imprimerie administrative, 429 p., 1907
Exposé de la situation générale des territoires du sud de l'Algérie. Année 1906, Alger, Heintz, 207 p., 1907
Œuvres complètes de Charles Jonnart, de l'Académie des sciences morales et politiques, Paris, Fayard, 1923
Source : wikipédia
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